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Le Comité spécial de la décolonisation a adopté ce jeudi, au Siège de l'ONU à New York, une résolution demandant aux gouvernements de l’Argentine et du Royaume-Uni de reprendre les négociations pour trouver une solution pacifique au différend sur la souveraineté des Îles Falkland (Malvinas).

Le texte, parrainé par la Bolivie, le Chili, Cuba, l’Équateur, le Nicaragua et le Venezuela, a été adopté par consensus.

Le Comité s'était réuni dans l'après-midi pour examiner la question des Îles Falkland (Malvinas), au cours d’une session à laquelle ont participé la Présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez, et deux représentants du gouvernement de l'archipel, Mike Summers et Roger Edwards.

La Présidente argentine, la première cheffe d'Etat a participer à une session du Comité, y a fait le plaidoyer pour le retour aux négociations.

Roger Edwards, membre de l’Assemblée législative des Îles, a pour sa part critiqué la revendication argentine sur ces îles, qui selon lui ne tenait pas compte de l'opinion exprimée par ses habitants. Une critique à laquelle s'est joint son confrère, Michael Summers, tout en employant le terme « pays » pour décrire ce territoire, parce qu’il est d’avis que les insulaires ont une identité précise.

Cette année marque le 30e anniversaire de conflit armé entre l’Argentine et le Royaume-Uni qui a coûté la vie à 255 soldats britanniques et à au moins 650 Argentins.

La souveraineté des Îles Falkland (Malvinas) fait l’objet d’un litige depuis 1833, quand le territoire a été envahi par les troupes britanniques, qui ont expulsé des colons de l’Argentine.

Le Comité étudie la question de leur décolonisation chaque année et a émis une trentaine de résolutions demandant aux deux pays de s’engager dans un dialogue sur la souveraineté de l’archipel.

Depuis 1965, l’Assemblée générale a adopté dix résolutions faisant le même appel.