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法语每日新闻:3月21日

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来源:网络 2021-03-12 00:30 编辑: 欧风网校 218

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摘要: 法语每日新闻:3月21日

Des membres des forces de défense et de sécurité en République démocratique du Congo (RDC) ont commis de « graves violations » des droits de l’Homme, comprenant des meurtres, des disparitions et des détentions arbitraires, lors des violences électorales de fin 2011.



Selon ce rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC publié ce mardi à Genève, au moins 33 personnes ont été tuées, dont 22 par balles. Citée dans ce communiqué, Navi Pillay a indiqué «avoir reçu plusieurs comptes rendus décrivant la Garde républicaine tirant à balles réelles sur les foules, et d’individus détenus arbitrairement soumis à la torture».

Au moins 83 personnes ont été blessées, dont 61 par balles, par des membres des forces de défense et de sécurité, entre le 26 novembre et le 25 décembre 2011. Au moins 16 autres personnes sont portées disparues, selon les enquêteurs qui ont concentré leurs investigations à Kinshasa.

Les enquêteurs de l’ONU ont par ailleurs documenté l’arrestation d’au moins 265 civils, « dont la majorité aurait été maintenue en détention de manière illégale et/ou arbitraire, pour la plupart en raison de leur appartenance, réelle ou présumée, à un parti de l’opposition ou pour leur appartenance à la province d’origine du candidat M. Etienne Tshisekedi, ou à des provinces dans lesquelles il bénéficie d’un soutien important ».

La plupart des violations des droits de l’homme présentes dans le rapport impliquent la Garde républicaine, la Police nationale congolaise, en particulier des agents de la Légion nationale d’intervention et des agents du Groupe mobile d’intervention, ou l’Agence nationale de renseignements. D’après le rapport, dans une moindre mesure, des militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont aussi impliqués.

Par ailleurs, « des agences de l’Agence nationale de renseignements (ANR) sont présumés responsables de plusieurs cas d’arrestation arbitraire et détention illégale », indique le rapport.

Les enquêteurs soulignent la « gravité des violations des droits de l’Homme enregistrées » et formulent des recommandations en vue de traduire en justice les auteurs présumés de ces violations, de rétablir les victimes dans leur droit, y compris leur droit à une réparation adéquate, et de prévenir la survenue de telles violations dans le futur.

Sur place, les autorités ont ouvert une enquête judiciaire en décembre. « La Monusco (Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC) attend avec impatience le résultat de l’enquête judiciaire et se tient prête à continuer à aider et soutenir les autorités judiciaires de la RDC pour identifier et traduire les coupables en justice, » a déclaré le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la RDC et chef de la Monusco, Roger Meece. « Les autorités doivent s’assurer que des enquêtes soient menées sur ces violations graves des droits de l’Homme, que les auteurs soient traduits en justice, et que ceux qui sont encore détenus illégalement soient libérés sans délai », a estimé pour sa part la Haut commissaire aux droits de l’homme, Navi Pillay.

Pour élaborer ce rapport, les enquêteurs de l’ONU ont rassemblé environ 110 témoignages provenant de différentes sources, y compris de victimes, de témoins, des autorités congolaises et de représentants de partis politiques. Ils ont aussi visité plusieurs centres de détention, des hôpitaux, des cliniques et des centres de santé, et ont analysé des informations reçues grâce à un service gratuit d’assistance téléphonique, mis en place par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme.

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