法语每日新闻：3月19日

Tout au long de cette semaine, Marseille accueillait le 6ème Forum mondial de l’eau .Quelques 20 mille participants, 140 pays représentés ; dont 6 pays d’Afrique de L’ouest qui ont fait bloc et parlé d’une seule voix.

Ces pays se sont en effet lancés dans un vaste processus de réflexion inédit. Du simple citoyen au ministre; tous ont été appelé à exprimer leurs revendications pour améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement.

« Ils sont 6 pays à avoir entamé il y a quelques mois un cycle de tables rondes autour de l’eau potable pour tous et de l’assainissement. Il s'agit du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. C’est l’ONG Eau Vive qui est à l’origine de ce projet baptisé « A l’eau l’Afrique, à l’eau le monde »…

Eau Vive a voulu que le Forum mondial de l’eau -le 6ème du nom- soit abordé avec rigueur.

Pour ce faire, dans chaque pays, tant dans les grandes villes que dans les villages, des réunions ont été organisées avec des responsables politiques nationaux, mais aussi des collectivités locales, des communautés rurales, des autorités de bassins, des responsables de projets ou de simples citoyens.

Les intervenants étaient sur un pied d’égalité et les constats étaient les mêmes dans tous les pays : une demande de décentralisation et de confiance accordée aux acteurs locaux; une volonté de promouvoir les partenariats public-privé et la bonne gouvernance.

Au final chaque délégation s'est rendue à Marseille avec son Mémorandum sous le bras, le fruit de plusieurs mois de rencontres et d’échanges. Le projet « À l’eau l’Afrique, à l’eau le monde » n’est pas terminé pour autant. Le plus dur reste à faire : la concrétisation des engagements pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement au bénéfice de toutes les populations.