法语每日新闻：8月1日

Le Réseau de défenseurs des droits de l'homme et de l'enfant pour le développement intégral a appelé, lundi 30 juillet, les autorités congolaises à déployer « urgemment » les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans tout le territoire de Walikale (Nord-Kivu). Le coordonnateur de cette structure, Benjamin Mushunganya, indique que sur les quinze groupements que compte ce territoire, seul le tiers est sous le contrôle de l'armée loyaliste.

« Les FARDC occupent le tiers du territoire qui va de Walikale-centre jusqu'à Lohoso vers Kisangani, de Walikale jusqu'à Itebero et de Walikale jusqu'à Kibuwa. Tout le reste de l'étendue de Walikale est occupée par les milices. Pour le moment, nous comptons huit groupes armés dans le territoire de Walikale. Et c'est la population de Walikale qui en souffre», a déclaré Benjamin Mushunganya.

Il a indiqué à titre d'exemple que le groupement de Ntoto est occupé par des milices depuis plus de trois ans.

Benjamin Mushunganya a rappelé que deux personnes ont été tuées et trois autres blessées dans la localité de Nsengu, samedi 28 juillet, lors des échanges de tirs qui ont opposé les miliciens Maï-Maï Akilo aux Raïa Mutomboki.

Les FARDC ont repris le contrôle de la cité de Walikale occupée par des miliciens Maï-Maï Raïa Mutomboki depuis le mardi 17 juillet. Trois jours après la reprise de la localité, la société civile a accusé les militaires de pillage dans cette même cité.

Les habitants de Goma ont aussi demandé le samedi dernier aux FARDC et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) de renforcer la sécurité dans cette ville après que les responsables de la rébellion du M23 ont affirmé à l'AFP le week-end dernier que leur prochain objectif était de prendre la ville de Goma.